Fermeture des écoles, collèges et lycées en cas de pénurie d’électricité : l’Unaf a rencontré la DGESCO et le conseiller social du ministère de l’Education

L'Unaf était présente le 5 décembre 2022, à une rencontre, aux côtés des associations de parents d'élèves, organisée par Edouard Geffray, DGESCO et le cabinet du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, représenté par Laurent Crusson, conseiller social, sur l'éventualité d'une fermeture des écoles, collèges et lycées en cas de pénurie d'électricité. L'Unaf et les associations de parents d'élèves ont déclaré que les délais d'information aux parents étaient très courts, certaines familles, notamment monoparentales, pouvant être confrontées à des difficultés pour organiser la garde de leurs enfants (en primaire notamment).

L’Unaf, représentée par Patricia Humann, coordonnatrice du pôle Ecole – Petite enfance Jeunesse, était présente lors de la rencontre du 5 décembre 2022, organisée par Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco) et le cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, représenté par Laurent Crusson conseiller social, sur l’éventualité d’une fermeture des écoles, collèges et lycées en cas de pénurie d’électricité.

Les différentes associations de parents d’élèves étaient présentes aux côtés de l’Unaf (FCPE, la PEEP, l’UNAT, l’APEL).

Il a été explicité, par le ministère de l’éducation nationale, la procédure mise en oeuvre en cas de pénurie d’électricité.

Chaque jour est communiqué l’état de l’électricité en France par Ecowatt avec un picto vert s’il n’y a pas d’alerte, orange si le système électrique est tendu (« les écogestes sont les bienvenus »), et rouge si le système électrique est très tendu (« les coupures seront inévitables si notre consommation n’est pas baissée »).

Au bout de trois jours avec ce picto rouge, il risque d’y avoir des coupures d’électricité. Celles-ci se feront très localement, à l’échelle de 1000/2000 habitants ce qui peut représenter plusieurs villages ou un pâté de maisons dans une grande ville. Si l’école, le collège ou le lycée sont concernés, les parents seront avertis la veille vers 17 heures d’une fermeture qui peut avoir lieu sur la matinée (dans la mesure du possible la cantine sera maintenue, même avec un repas froid), ou en fin d’après-midi de 18 heures à 20 heures.

L’Unaf et les associations de parents d’élèves ont déclaré que les délais étaient très courts pour les familles. Certaines familles, notamment monoparentales, peuvent être confrontées à des difficultés pour organiser la garde de leurs enfants (en primaire notamment). L’ensemble des représentants des parents et des familles ont regretté que le gouvernement n’ait pas choisi de « sanctuariser » les écoles, au même titre que d’autres établissements publics comme la police, les hôpitaux, qui resteront ouverts quoi qu’il en soit.

L’Unaf et certaines associations de parents d’élèves ont demandé au gouvernement qu’il fasse état publiquement des possibilités d’absence des salariés ayant des enfants pour cas de force majeure (un évènement « imprévisible, irrésistible (insurmontable) et échappant au contrôle des personnes concernées »). Sont d’ailleurs cités sur le site du service public décrivant les cas de force majeure, les évènements climatiques exceptionnels (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33790). Il faudrait aussi que le gouvernement puisse inciter les employeurs à rémunérer normalement le salarié parent ce jour là, malgré son absence.

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