L’Unaf a participé au CNR Petite enfance : les principaux enseignements de cette première phase de concertation dévoilés

Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a mené ces dernières semaines une phase de concertation nationale autour du projet de création d’un service public de la petite enfance pour recueillir les propositions, regards et recommandations de l’ensemble des acteurs concernés. Le 29 novembre, l'Unaf avait d'ailleurs reçu, dans ses locaux, le ministre venu la consulter ainsi que les associations familiales. Dans la poursuite des travaux, la Présidente de l'Unaf, Marie-Andrée Blanc, a été invitée à participer au CNR Petite enfance qui s'est tenu le 8 décembre 2022 au cours duquel il a été présenté les principaux enseignements de cette première phase de concertation.

Le ministre J.C Combe était accompagné d’Elisabeth Laithier, nommée rapporteure de la concertation sur le Service publique de la petite enfance.  

Au cours de cette rencontre, le ministre a rappelé que le sujet est porté depuis de nombreuses années et depuis peu par la réforme de la gouvernance des services aux familles et du complément mode de garde.

Il reconnaît que nous n’avons pas collectivement réussi à atteindre les objectifs de création de places en crèches et qu’il y a actuellement une diminution du nombre de places chez les assistantes maternelles.

Le service public de la petite enfance (SPPE) est un horizon mobilisateur, pour donner des perspectives au secteur, et répondre aux aspirations profondes des parents dont la première attente est de trouver une place d’accueil pour leur enfant. A un prix raisonnable jusque l’entrée en maternelle, c’est une condition du plein emploi.

Le taux d’activité des mères chute avec le nombre d’enfants. Il souhaite un accueil de qualité et une plus forte égalité des chances, car seuls 5% des enfants des classes populaires sont en crèche.

Le SPPE s’intègre dans le nouveau pacte des solidarités et la lutte contre la pauvreté. La qualité de l’accueil est un élément important d’où une mise en place d’une stratégie de lutte contre les maltraitances, promotion de la bientraitance dans les structures. Le choix est fait d’accompagner fortement les familles monoparentales. La concertation sera faite à 360 degrés auprès de toutes les parties prenantes sur 10 territoires. 

Le ministre a rappelé les phases de la concertation : table-ronde avec l’AMF et l’Unaf au Salon des maires de France, échanges avec l’Unaf et les mouvements familiaux le 29 novembre 2022, échange avec le comité de filière petite enfance, et avec les présidents des CAF.

Le ministre souhaite confronter les pistes aux réalités locales, que l’on puisse avoir une adaptation forte aux réalités du territoire, et construire ensemble les solutions. Ce service devra reposer sur l’ensemble des modes d’accueil sans en omettre aucun, l’offre devra être la plus diversifiée possible, que la nature de l’offre soit privée ou public.

L’accompagnement des familles se fera jusqu’à l’obtention d’une solution adaptée à leur enfant. Le financement des places d’accueil sera accompagné.   

La Présidente de l’Unaf a rappelé les préconisations émises dans l’avis du CESE dont elle a été aux côtés de Pascal Coton, co-rapporteure. Elle a insisté sur 4 priorités :

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